Chez la Lulu
- Moi ce livre il me plait pas, parce qu’on laisse penser que j’ai pas mal à la jambe, et que je stimule …
- Simule, Nono, je te l’ai déjà dit.
- Si tu veux, Gaston. mais n’empêche que quand ça me lance, je fais pas semblant. Je voudrais bien les voir au travail, les écrivains, avec un rhumastisse au poignet …
- Rhumatisme ! Depuis le temps que tu en as, tu devrais savoir le dire !
- Bon, mais même avec une crampe, ils se mettraient en grève. Alors tout ce qu’ils peuvent écrire, c’est rien que calomnie d’improductifs.
- Bravo, tu l’as bien articulé. Mais tu as bien entendu qu’ils ont dit que rien n’était vrai et même que l’on avait pas existé. Tu es bien d’accord avec moi, on est des personnages imaginaires.
- Tout à fait d’accord, Gaston. Mais alors pourquoi y nous ont demandé d’écrire une préface ?
- J’avoue que ma logique s’y perd un peu. Peut être que tu as raison, et qu’il faut réfléchir encore un peu avant de s’y mettre.
- Pour moi c’est tout décidé, je prendrai pas la plume et j’ai même pas envie de lire toutes leurs salades. Y-z-ont qu’à l’écrire eux mêmes, leur préface.
- C’est plus une préface, alors, Nono. Ca se fait pas de l’écrire soi-même …
- Et alors ? Ca se fait de ma faire passer pour un simplet et un paresseux alors que j’ai même pas existé ? Elle est ou ta logique ?
"Chez la Lulu" - 195 pages - 15 euros TTC - ISBN 2-951474-11-3
Roger Chevrot et Roger Reynaud
1er trimestre 2009 - Atelier des moyens du Bord
Nos parents nous ont peu parlé de la dernière guerre, celle qu’ils ont traversée comme adultes, eux qui avaient déjà vécu la "der des der" aolrs qu’ils étaient enafnats ou adolescents. Peut être leurs souvenbirs étaient ils encore trop douloureux, peut-être préféraient-ils respecter la peine ou la honte de personnes encore vivantes. Des dizaines d’ouvrages ont été écrits par les acteurs ou le stémoins des faits héroiques et tragiques qui se sont déroulés dans notre région, et notre intention n’est pas d’ajouter un nouveau livre d’histoire. Nous n’avons pas non plus la prétention d’expliquer pourquoi de jeunes Allemands ou Français ont fait les choix qui ont déterminé leurs actes. Nos bistrots sont imaginaires, comme sont imaginaires ceux qui y calent le zoinc ou d’autres qui y passent à l’occasion. La mort est omnioprésente, racontée et commentée, mais la vie continue au comptoir des cafés et ailleurs, dans le village de St Jean.
Une grande joie , le jeune instit est repasséchez lui, une frustration, il n’a pas de patates. u chagrinindicible, uen mère monte au cimetière. un désespoir , une fille ne reverra plus son père… C’est la vie, comme dit nono avec son humour le plus soivent involontaire.